Démenti sur les blessures en CrossFit : victoire contre la NSCA
6 décembre 2019
Photo : Greg Glassman, fondateur du CrossFit | Photo courtesy of CrossFit, Inc.
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Qui n’a jamais entendu parler d’un taux de blessures élevé en CrossFit ? Personne.
Et pourtant, cela est faux. Du fait de l’encadrement omniprésent, d’un travail technique poussé et de bien d’autres facteurs, les blessures sont rares. Et bien en-dessous de certains sports collectifs bien connus.
Alors pourquoi cet éternel refrain sort de la bouche de ceux qui, généralement, n’ont pas posé un orteil dans une box de leur vie ?
Des études. Ou plutôt d’une étude reprise maintes fois par des publications. Celle de la NSCA (National Strength and Conditioning Association) publiée en 2013 aux Etats-Unis sur le risque de blessures au CrossFit.
Selon cette dernière, un certain nombre de participants n’auraient pas terminés les tests pour cause de « blessures ». Cela a conduit à conclure à un taux important qui a ensuite été rapporté par les médias traditionnels et a été cité dans d’autres articles prétendument scientifiques.
Après plusieurs années de combat juridique, il a enfin été prouvé par la justice que la NSCA avait falsifié sa publication. Les participants à l’études ont admis sous serment ne pas avoir été blessés pendant l’étude.
En plus de la sanction de près de 4 millions de dollars, le juge a également conclu que les actions de la NSCA constituaient un « parjure » et les a qualifiées de « intrinsèquement indignes de confiance ».
« La gravité et la fréquence de la mauvaise foi du défenseur sont plus flagrantes que tout ce que cette cour n’a jamais vu dans aucune de ses affaires. »
Judge Janis Sammartino
« Il est considéré comme établi que la concurrence déloyale et la publicité mensongère de la NSCA […] ont trompé et continuent de tromper le public et les consommateurs en ce qui concerne la sécurité et l’efficacité de l’entrainement en CrossFit. »
Une fois de plus, la motivation de la NSCA était l’argent. En discréditant notre sport aux yeux du public, cette dernière voulait rendre obligatoire sa propre accréditation pour les coachs de CrossFit. Payante bien sûr. Une belle manne financière.
« En conclusion de ce procès, nous ne pouvons qu’inciter le grand public à aller tester le CrossFit dans une excellente salle affiliée comme CrossFit Cordée »
Le juge (ceci n’est pas présent dans le compte-rendu du procès, certainement une erreur du greffier ).
Sources : morningchalkup.com, elsabre.com
Lien original avec compte-rendu du procès : https://cutt.ly/oe8KIBU